mercredi 19 décembre 2012

Petite lumière, douce enfant.


Un nouveau diagnostique de diabète type 1 ce n'est jamais drôle.  Pour un parent ça peut facilement se comparer à la fin du monde...les Mayas n'ont encore rien vu avec leur petit calendrier!!

Ça déstabilise, ça fait peur.

On pleur.  On cri.  On se demande pourquoi nous, pourquoi notre enfant.

Petit à petit on commence à apprivoiser la bête, on la comprend mieux et on est mieux armé pour livrer bataille...et se à tout les jours.

Au repas on pèse, on calcul, on pique, on bolus.  Les collations sont fréquentes, elles sont prescrites, elles nous aident à éviter le pire.

On réveille nos enfants la nuit pour les faire manger ou boire du jus à toute heure.

On ne dort pas ou presque pas

On élabore des protocoles scolaire, on forme des gens, on s'inquiète.

Le diabète fait partie intégral de notre vie, on l'a en tête constamment même quand nos enfants sont en classe.

Le téléphone sonne, toute suite on pense au diabète.
On voit un gâteau, on pense au nombre de glucides.
Notre enfant à soif, on se dit qu'il est en hyper.
Notre enfant dit avoir faim on pense à une hypo.

Presque tout est synonyme de diabète dans nos vie.

Un jour la vie semble avoir repris son cour, la routine se réinstalle.

Le diabète est toujours là mais on a appris à vivre avec, il n'est pas le bienvenue mais il est tenace et ne nous quittera jamais.

On pense à l'avenir de nos enfants.
Seront-il responsable face à la maladie?
Subiront-ils des conséquence graves lié à la maladie?

On pense aussi à nos autres enfants. Sont-ils plus à risque?

Ou dans mon cas, est-ce que je devrais avoir d'autres enfants?

Et un jour c'est la catastrophe.

Un de tes autres enfants ne se sent pas bien.

Son urine a une drôle d'odeur.

Elle à deux ans, belle comme une fleur.

Douce petite, la vie devant.

Elle ne comprend pas pourquoi toute cette frayeur dans les yeux de sa maman.

C'est officiel, le diagnostique tombe.  Diabète type 1...une deuxième fois.

Le monde qu'on avait recollé, reconstruit s'écroule à nouveau.


Mieux armé, des connaissances médicales pleins la caboche, beaucoup d'expérience avec l'intrus....mais rien ne nous prépare émotivement à un deuxième diagnostique.

On pleur encore, on cri encore.  On se demande encore pourquoi nous, pourquoi encore un de nos enfants.

Et le cycle recommence.

On est encore déstabilisé et on a encore peur mais pas pour les même raison car là, maintenant, aujourd'hui on connait que trop bien le diabète et c'est ce qui fait peur.

On sait exactement ce qui nous pend au bout du nez et surtout ce qui attend notre petite boule de lumière et d'amour.

Deux ans.  Douce petite n'aura jamais connu la vie sans son passager clandestin.

Ce billet me touche beaucoup, il m'émeus, il me fait pleurer.

Ce billet je l'ai écris en pensant à mon amie Claudia et son conjoint.  Parents de quatre beaux enfants dont deux sont maintenant diabétiques.

Courage, constance, amour, soutient, persévérance et détermination.

Il aurait aussi pu être dédié à mon amie Nancy qui a aussi vécu ce scénario très ressèment et tout plein d'autres parents qui comme Claudia on été confronté par cette dure réalité qu'est le diabète type 1 multiplié par X.

Vous êtes dans mes pensées et mes prières.



2 commentaires:

  1. Ouf! cé prenant ça ce soir ma belle Camille.
    Chantale

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  2. C'est très beau, et exactement comment on se sent face à la maladie.

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Super! Un commentaire!